Atmosphériste

L’Atmosphériste pratique une discipline neuve, inaugurée au début du XXIème siècle par la belgo-libanaise Sandrine Alouf, qui découle d’une combinaison de connaissance universitaire et empirique des arts (en particulier la photographie), d’un goût prononcé pour l’observation des phénomènes climatiques, et d’un talent unique pour ré-enchanter des espaces publics en y inventant des histoires.

Pour devenir Atmosphériste, il aura fallu que Sandrine Alouf parcoure le monde sous toutes ses latitudes, qu’elle lève les yeux et son objectif vers le ciel près de 5000 fois pour voler dans les nuages des formes intemporelles, qu’elle les descende vers les pavés de Paris, les affiches déchirées et les murs stigmatisés, qu’elle observe autour d’elle l’univers dans toute sa splendeur.

L’Atmosphériste s’intéresse à la façon dont les Etres vivants évoluent dans des milieux confinés, et à l’influence de « l’effet de serre en ville ».

Cet effet a été nommé ainsi par analogie avec la pratique en culture et jardinerie de construire des serres, espaces clos laissant passer le rayonnement du soleil et le retenant prisonnier à l'intérieur, qui provoque parfois une sensation d’étouffement chez les citadins.

Grâce à sa connaissance spécifique, l’Atmosphériste peut, dans un lieu donné, établir un diagnostic, et œuvrer par son art à y transformer la topographie, les ondes, et la perception générale de l’espace à travers une expérience sensorielle neuve.

Longtemps on m’a déclaré inclassable, loin des modes, loin des codes. Depuis mon installation de nuages à la Station Luxembourg, j’aire avec plaisir dans Paris, mon appareil photo comme complice de mes trophées poétiques et ma créativité en éveil. J'ai donc inventé un néologisme pour définir ce métier d’artisan, cette passion pour conter des histoires en images dans l’espace. Il se nomme ATMOSPHERISTE.

Sandrine Alouf

Directrice

Interviews

HAUT